Depuis le 12 février, je suis sur les routes, je devrais d’ailleurs plutôt écrire dans les airs, pour un voyage d’études qui me conduit autour du monde.
Première étape, le colloque International Food Studies Conference organisé à l’Université d’Adelaide par le département de Food Studies et en particulier par Barbara Santich.
Trois jours de débats sur lesquels je reviendrai, mais soulignons tout de suite deux points importants : la délégation française était importante, et comme nous en avons pris l’habitude désormais, celle de la Chaire Unesco de Tours fut une des plus représentées et des mieux mises en valeur par les organisateurs.
Ce fut aussi l’occasion d’une découverte rapide de cette partie de l’Australie, en particulier la McLaren Vale, une des régions de production viticole les plus dynamiques du pays.
La seconde étape, après un passage éclair à Sydney et à Singapour, fut Taipei. Deux objectifs étaient fixés pour cette visite, une discussion avec la Foundation for Chinese Dietary Culture au sujet de leur prochain colloque et une rencontre avec des collègues de la National University de Taipei pour voir comment les faire rentrer dans le réseau de la Chaire, en particulier dans les projets autour des questions de patrimoine alimentaire aborigène.
L’accueil réservé par l’ensemble des collègues a été en tous points remarquable. Après une invitation à dîner au sommet de la tour Tapei OneOOne, nous sommes allé dans une délicieuse boutique de thé dans Lishui Street écouter du luth tout en goûtant des thés rares, en particulier un thé de Taïwan de 1973.
J’ai egalement été accompagné par deux étudiantes en anthropologie pour visiter le musée d’Anthropologie de la Nationale Université consacré aux tribus aborigènes de l’île, puis le lendemain pour une visite fort complète du National Palace Muséum. C’est vraiment un lieu magique pour voir et essayer de comprendre l’art et la culture chinoise.
Après cette étape fort riche, en route pour Hong Kong et Macao pour une double série de travaux.